Introduction : Ferme Insta, Ouvre les Yeux
Boom. Trois mots qui font mal : Ton projet est nul. Tu veux fuir ? C’est normal : on t’a bercé de bullshit sur la « positivité ». Mais voilà, personne ne t’a jamais expliqué comment affronter le feu. Spoiler alert : c’est la seule façon de transformer ton idée bancale en machine à cash.
On va pas tourner autour du pot : je suis là pour briser tes illusions. Oublie les likes, prépare-toi à la vérité. Parce que tant que tu refuses d’entendre ce qui ne va pas, tu restes condamné à gamberger dans l’entrepreneuriat Instagram. T’as pas le temps ? Justement.
Pourquoi 90 % des projets sont nuls (et c’est OK)
On ne naît pas avec un projet parfait. Répète : le premier jet est TOUJOURS moisi. Une startup, c’est comme le premier pancake : c’est raté, déformé, presque immangeable. Pire ? Tout le monde est trop poli pour te dire la vérité. Ton entourage, tes amis, même LinkedIn préfère t’applaudir que te challenger.
Résultat : tu perds un temps de malade, tu investis trop, tu t’enferres. Écoute : personne n’achète un produit juste parce que tu l’aimes. La seule opinion qui compte, c’est celle du client prêt à sortir sa CB.
Arrête de chercher des encouragements, cherche des claques
C’est acté : ton projet a des défauts. Tu veux progresser ? Cherche ceux qui osent te dire pourquoi ça pue.
Vois large : forums comme Reddit, discussions anonymes, hackathons où personne ne doit te cirer les pompes. Tu veux les vraies critiques, celles qui piquent. Celles qui te font douter, pas celles qui te rassurent.
Pro tips :
- Quand quelqu’un te dit « pas mal », insiste : « Qu’est-ce qui ne va PAS, honnêtement ? »
- Rappelle-toi, 80 % des avis « sympas » sont juste des refus polis. Mords dans la critique, c’est du carburant.
Comment filtrer le feedback : séparer ce qui t'élève de ce qui t’enterre
Le feedback, c’est comme un tableau d’Oussama Ammar : il y a du génie et de la débrouille à trier.
Comment faire ? Écoute ceux qui ont payé, ou auraient VRAIMENT payé pour ton offre. Ignore les jaloux, les frustrés, les trolls du web. Prends au sérieux les clients, pas les spectateurs.
Pratique concrète : teste ton produit (vraiment) en public, fais un landing page, propose en prévente. Si personne ne sort la carte bleue, t’as ta réponse. Chaque critique constructive se reconnaît : elle propose une amélioration, elle pointe un manque/un réel problème – ce n’est pas juste « moi j’aime pas ».
Transforme chaque claque en superpouvoir
Le mental du vrai entrepreneur, c’est pas la méditation les pieds dans la boue. C’est de se prendre une critique, comprendre pourquoi, pivoter, remettre une pièce dans la machine. Oui, il y a de la souffrance (cf. les fondateurs passés par YCombinator qui crashent… mais se relèvent plus solides : exemple ici).
- Dès que ça fait mal, note la cause.
- Décortique là où ça fait vraiment PEUR : c’est là que tu vas apprendre.
- Trouve le motif récurrent : c’est là qu’il faut creuser.
- Teste un pivot. Non, ce n’est pas un échec, c’est de la science.
Conclusion : Ta Next Step, c’est la Douleur Créative
Arrête de rêver ta startup, commence à la cogner contre la réalité. Demande-toi chaque matin : « Et si mon projet puait ? » C’est la question qui sauvera des mois de vie et des milliers d’euros. Soit tu encaisses, tu progresses. Soit tu restes dans le déni, et tu lis encore des articles « feel good ».
Au Club Ouss, on préfère forger des machines que border des licornes en peluche. Prends la claque, relève-toi et recommence : c’est ça, la vraie trajectoire d’un entrepreneur qui deviendra solide.





