Introduction : Stop le bullshit, commence par te poser les bonnes questions
Tu fantasmes sur l’entrepreneuriat comme sur une plage à Bali avec laptop. Désolé de casser ton rêve, mais 9 projets sur 10 échouent parce que le fondateur n’a pas fait le vrai taf : la réflexion stratégique. Si t’es allergique à l’introspection, ferme cet article. Si tu veux vraiment cartonner, lis jusqu’au bout, imprime cette checklist “questions avant lancer projet entrepreneurial” et réponds honnêtement. Pas de poudre aux yeux ici, que du concret.
1. Pourquoi toi et pas un autre ?
Oublie la modestie. Pourquoi le monde devrait écouter, acheter ou te rejoindre ? Pose-toi : quelles sont TES vraies forces, ce qui te rend inimitable (xp, réseau, vision…)? Et sois cash sur tes faiblesses : là où tu vas ramer, où tu es ignorant. C’est le premier filtre de sélection naturelle.
✔ Action : Note tes 3 atouts concrets & tes 3 carences majeures.
2. Quelle douleur tu règles… réellement ?
Ton projet doit tuer une galère précise. Sois brutal : qui a vraiment mal, combien sont prêts à payer pour que ça cesse ? La seule réponse : aller parler à 10 inconnus, pas à ta mère. C’est LA différence entre rêver d’un produit et apporter une solution.
3. Qu’est-ce que tu sacrifies, prêt.e ?
L’entrepreneuriat, c’est un jeu à haut risque : argent, confort, vie sociale. Combien de temps, d’épargne, d’énergie es-tu capable d’y cramer si ça doit durer 18 mois sans salaire ? La lucidité fait la différence entre les touristes et les vrais patrons.
4. Qui sont tes vrais concurrents… et pourquoi ils te laisseraient passer ?
Arrête le blabla “mon salon bio est unique”. Qui joue déjà sur ton terrain ? Pourquoi un client te choisirait TOI, concrètement, dès aujourd’hui ? Si tu crois être seul, c’est que tu n’as pas assez cherché.
5. Quel est ton vrai niveau de motivation ?
- Tu veux « devenir riche » ? Oublie, tu flancheras au premier échec.
- Tu veux prouver un truc, changer un truc, te venger…? Là, tu tiens peut-être un moteur solide. Sois honnête sur le pourquoi profond qui te réveillera demain matin.
6. Risques : qu'est-ce qui peut te plomber en 3 coups ?
Fais la liste des menaces : techno trop chère, marché surcoté, réglementations qui tuent, associés foireux… Imagine 3 scénarios catastrophe. Celui qui fait comme si tout allait rouler part déjà perdant.
7. Ai-je la bonne équipe ou je me la joue solo par ego ?
Un solo ninja ne va nulle part. Quelles compétences manquent autour de toi ? Es-tu capable d’attirer (puis garder) des gens meilleurs que toi ? Le projet tient sur l’équipe, pas sur une ego-trip.
8. Commence petit, pense grand : ton plan pour tester sans te ruiner
Avant de tout cramer, réfléchis : quelle version MINIMUM de ton idée tu lances pour voir si ça mord ? (MVP, landing, préventes, prototype). Tu dois tester rapide, apprendre, pivoter – pas prendre 2 ans pour produire un truc dont tout le monde se fout.
9. C’est quoi le game plan si tu rates ?
Tu fais quoi si mauvaise pente ? Est-ce que tu as un plan B sans tout perdre ? Tu préserves tes arrières, ou tu fais tapis comme un amateur ? Assumer l’échec, c’est la compétence la plus sous-estimée des vrais entrepreneurs.
10. Qu’est-ce que tu veux VRAIMENT, au fond ?
Indépendance, reconnaissance, apprentissage, kiffer la vie ? Si tu ne ponds pas la vraie réponse à cette question, le moindre coup de trafalgar te fait exploser en vol. Prends une heure. Seul. Pas d’excuse.
Conclusion : Toi VS Toi. La seule vraie question
Les projets solides commencent par se mettre à nu : tu viens de le faire. Ceux qui skip la phase “questions à se poser avant d’entreprendre” sont morts avant d’avoir démarré. Challenge-toi, imprime ce texte, encercle les points rouges. Le succès, c’est d’abord se regarder en face pour préparer lancement startup avec des bases – pas des espoirs.
Besoin d’aller plus loin ? Fais-toi coacher, défonce la porte du Club Ouss. Ou retourne à Netflix, le choix t’appartient.





